Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et les Systèmes d’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta.

Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et les Systèmes d’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta. C’est sous ce thème, l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) organise du 15 au 16 juin 2021 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Financé par le Fonds pour l’Adaptation sous l’initiative conjointe de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et du Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO). Le Projet a pour Agence de mise en œuvre l’OMM. Les Agences d’exécution des activités du Projet sont l’ABV, l’OMM et le GWP-AO.

C’était sous la présidence effective de Monsieur Ousmane NACRO, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, Ministre de tutelle de l’ABV.  Cet atelier qui a regroupé une quarantaine  de participants venant des pays membres de l’ABV ( Points Focaux Nationaux ABV, les maires des communes des zones d’interventions du projets, Points Focaux Opérationnels FEM) et des partenaires techniques et financiers vise sur les solutions fondées sur la nature comme mécanisme  pour la gestion des inondations et des sécheresses et l’adaptation au changement climatique.

Pour le Directeur Exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta, M. Robert Y. DESSOUASSI, « les enjeux actuels dans notre espace fluvial partagé sont connus, ils sont de plusieurs ordres, divers et variés avec des niveaux de gravité aussi importants les uns que les autres et des causes liées notamment aux pressions anthropiques ».

Ce Projet est structuré en trois composantes pour donner des réponses aux enjeux :

► Composante 1 : Prévention des risques ;

Composante 2 : Mesures d’adaptation concrètes et mobilisation des parties prenantes ;

Composante 3 : Gouvernance ;

Le projet développera les capacités de gestion coordonnée des institutions nationales et régionales à maintenir une durabilité à long terme et à augmenter la portée des résultats en mettant en place des orientations politiques et de gestion, en diffusant et en facilitant le partage des informations scientifiques, des connaissances et des meilleures pratiques pour l’intégration de la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique. Les six pays riverains bénéficieront donc non seulement d’un cadre de gestion transfrontalière à l’échelle du bassin afin d’assurer la durabilité environnementale et le développement économique, mais aussi de solutions concrètes pour atténuer une augmentation probable de la vulnérabilité et pour construire un réseau efficace d’acteurs.