L’atelier régional de validation des études, de gestion des extrêmes climatiques en vue de l’élaboration d’une stratégie d’adaptation et de résilience à long terme dans le Bassin de la Volta s’est ouvert le mercredi 4 mai 2022 à Cotonou. La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Intégrer la gestion des inondations, de la sècheresse et de l’alerte rapide pour l’adaptation aux changements climatiques dans le bassin de la Volta (VDFM). Cet atelier régional qui dure trois jours, réunit les représentants des six pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo) membres de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV).
Permettre aux pays d’amender et de valider le rapport de synthèse notamment le plan d’action régionale pour le renforcement des capacités des acteurs pour la résilience et l’adaptation à long terme dans le Bassin de la Volta’’. Ainsi se définit l’objectif global de l’atelier régional axé sur la gestion des extrêmes climatiques qui se déroule à Cotonou. En termes d’objectifs spécifiques, il est question d’organiser des travaux de groupe en vue d’apporter des contributions sur le plan d’action, d’intégrer les contributions dans le plan final, de valider la feuille de route avec formulation des recommandations. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux, le directeur adjoint de cabinet du ministère en charge de l’eau, Alassane Kora Tossounon, a réitéré l’engagement du Bénin à militer pour l’atteinte des objectifs fixés. « La présence de tous ces acteurs à cet atelier et venant de différents pays traduit la volonté commune des Etats de promouvoir la solidarité et la coopération régionale en vue de l’épanouissement des populations riveraines, mais également du développement intégré et durable des ressources en eau et des écosystèmes associés du bassin de la Volta » a déclaré le représentant du ministre en charge de l’eau.
Selon le directeur exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), Robert Yaovi Dessouassi, les différents pays qui ont en partage cet écosystème, sont confrontés depuis les années 70 aux effets néfastes des changements climatiques qui se traduisent par des phénomènes extrêmes comme les sècheresses et les inondations selon le cas avec des dégâts dont les pertes en vies humaines. « Ces phénomènes hydro climatiques récurrents même si, nous ne pouvons pas les empêcher de se produire demandent notre anticipation concertée afin de nous permettre d’atténuer sensiblement les risques encourus par nos vaillantes populations notamment en zone rurale » a précisé Robert Yaovi Dessouassi. Ce dernier ajoute que les résultats de l’atelier régional permettront à la direction exécutive de l’Abv d’amener les Etats membres à harmoniser au niveau national leurs documents de politiques, plans, directives et programmes sur l’intégration des problématiques inhérentes aux risques de catastrophes naturelles, notamment les inondations et les sècheresses dans les portions nationales du bassin de la Volta.
A noter que l’atelier régional qui s’inscrit dans le cadre du projet VDFM servira aussi de cadre à la tenue de la deuxième session du comité technique consultatif dudit projet. Il sera question à ce niveau d’examiner les premières conclusions de l’évaluation à mi-parcours du projet à travers les activités menées en collaboration avec les agences nationales et régionales. Le projet VDFM est mise en oeuvre par l’organisation météorologique mondiale ONM, une Agence spécialisée des Nations Unies, le partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), et l’Autorité du bassin de la Volta (ABV).