L’approche écohydrologique comme outil d’amélioration de la qualité de l’eau en Afrique de l’Ouest

Du 26 au 29 juillet 2021 se tient à Abuja au Nigéria, l’atelier régional sur le renforcement de l’approche écohydrologique comme outil d’amélioration de la qualité de l’eau en Afrique de l’Ouest.

Organisé par le centre régional pour la gestion intégrée des bassins hydrographiques sous les auspices de l’UNESCO (RC-IRBM) basé à Kadunu au Nigéria, l’atelier regroupe des universitaires, des ingénieurs de l’Afrique de l’Ouest, du centre et des personnes ressources. L’ABV est représenté à cet atelier par M. Salifou DENE expert IT et en gestion des catastrophes liés à l’eau.

Deux personnes ressources ont participés en ligne ; il s’agit du professeur Maciej Zalewski père fondateur de l’écohydrologie et le Dr Rahmah Elfithri.

Au cours de sa présentation, le père fondateur de l’écohydrologie a introduit le concept, les approches et les défis de l’écohydrologie en tant qu’outil qui peut apporter un plus sur la santé des écosystèmes et, est en étroite ligne avec les objectifs du développement durable (ODD).

Le Dr. Rahmah Elfithri, agrégé de l’institut pour l’environnement et le développement a partagé des expériences de la Malaisie qui, à travers l’écohydrologie des défis sur la qualité de l’eau ont été relevés.

Pour Hadiza Ajoge ingénieur hydrologue du RC-IRBM, experte genre, a mentionné la nécessité de l’application de l’approche genre en écohydrologie dans nos pays. De nos jours, les femmes et les jeunes sont les pièces maitresses dans le développement durable.

L’objectif de l’atelier est d’outillé les participants des techniques et des méthodes en écohydrologie afin d’améliorer la qualité des eaux dans la région ouest africaine et en moyen termes rechercher des projets intégrateurs.

L’écohydrologie est un outil qui permet de résoudre les problèmes de pollution, de l’écosystème et de l’utilisation des ressources en eau afin d’avoir un écosystème sain.

Qualifiée de sous-science de l’hydrologie, c’est une nouvelle notion pour les participants qui n’ont pas manquer d’interpeller le RC-IRBM et l’UNESCO de multiplier des actions de renforcement de capacités afin de permettre son appropriation.