Côte d’Ivoire-AIP/ Projet VFDM de la Volta : Les acteurs nationaux présentent les résultats de l’évaluation des capacités de prévision et d’alerte aux inondations

Abidjan, 28 sept 2020 (AIP)- Les acteurs nationaux du projet sur le bassin de la Volta ont entamé ce lundi 28 septembre 2020, un atelier technique de présentation des résultats et recommandations de l’évaluation des capacités et besoins en matière de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse dans ledit bassin.

Pendant deux jours, les participants seront amenés à examiner et à consolider le projet d’analyse de base sur les systèmes d’alerte précoce et les recommandations pour l’élaboration des risques d’inondation et de sécheresse afin de parvenir à une compréhension commune des lacunes, des limites et des opportunités de chaque élément du système d’alerte précoce en identifiant les actions réalisables à mettre en œuvre dans le cadre du projet Volta.

Les pays du bassin de la Volta, l’instar des autres pays de la sous-région, sont confrontés depuis quelques années aux effets néfastes des changements climatiques qui entraînent des phénomènes extrêmes comme la sécheresse et les inondations accompagnés d’importants dégâts dont des pertes en vies humaines, ont souligné les représentants des parties prenantes au projet.

A l’ouverture des travaux, le directeur général des ressources en eau (DGRE), Colonel-Major Ehoussou Baptiste, représentant le ministre Alain Donwahi, s’est réjoui du grand nombre de participants aux « profils divers » issus de différentes structures impliquées dans la gestion des risques climatiques et a souhaité que leurs « riches et fructueux échanges débouchent sur des conclusions pertinentes et concertées ».

Il a exprimé la gratitude du gouvernement aux partenaires techniques et financiers dont le Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’ouest (GPW-AO) et l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) pour leur appui à l’autorité du bassin de la volta et lancé un appel aux autres organismes à accroître leurs appuis.

L’atelier d’Abidjan, qui prendra fin mardi, s’inscrit dans la tenue d’ateliers nationaux dans les pays membres du bassin de la Volta sur le projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta ». Lomé a été la première à abriter lesdites assises.

Le projet vise à aider les six pays dans la mise en œuvre des mesures coordonnées et conjointes en vue d’améliorer leurs plans de gestions existants aux niveaux régional, national et local et à bénéficier des enseignements tirés des projets passés ou en cours relatifs à la réduction des risques de catastrophes et à l’adaptation au changement climatique.

Dans sa gestion intégrée à la fois des inondations et de la sécheresse, le projet développera des solutions innovantes pour la réduction des risques de catastrophes, et un système d’alerte précoce sera conçu en prenant en compte les services de sécurité civile et les autres entités privées et acteurs publics.

Les pays partageant le bassin de la Volta sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.