Contexte

Le bassin de la Volta couvre une superficie d’environ  400.000 km2 allant de la zone côtière à la zone semi-aride des savanes et constitue le neuvième plus grand bassin fluvial en Afrique sub-saharienne.

Il abrite près de 19 millions* de personnes qui dépendent directement ou indirectement des ressources du fleuve. Avec un taux de croissance démographique de près de 2.5% par an, le bassin de la Volta et ses ressources sont très exploités en raison de la forte activité humaine.

De fait, le bassin de la Volta fait face à d’énormes menaces et défis de développement, tels que la pénurie de l’eau, la dégradation des sols et des terres menant à l’ensablement des canaux du fleuve, la prolifération des mauvaises herbes aquatiques particulièrement dans les extensions inférieures du Bassin et jusqu’à récemment encore, l’absence d’arrangements formels, légaux et institutionnels pour la coordination et la gestion de son eau et des autres ressources naturelles.

C’est pour répondre aux besoins de coordination et de coopération dans la gestion transfrontalière des ressources en eau du bassin de la Volta que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a initié en avril 2004, le « Projet d’Amélioration de la Gouvernance de l’Eau dans le bassin de la Volta, PAGEV » qui  vise à associer les deux pays du bassin, le Burkina Faso et le Ghana qui partagent à eux seuls, 85% de la surface totale du bassin, afin de les amener à s’accorder sur des principes clés de la gestion des ressources en eau et de définir un cadre de collaboration pour la gestion de ces ressources.

La présente initiative est une composante de l’Initiative mondiale Eau et Nature qui cherche à montrer comment intégrer l’approche écosystème dans la planification et la gestion des bassins hydrographiques.
*  (Source, état de la population mondiale, FNUAP 2007)